ERABLE SYCOMORE

Montagnard s’installant volontiers en plaine, on reconnaît facilement l’érable sycomore à ses feuilles opposées, ouvertes comme une main palmée et comptant cinq nervures. Lisse en jeunesse, son écorce devient écailleuse avec l’âge. Son bois clair, homogène et solide est utilisé pour les placages, meubles, parquets et exceptionnellement pour les instruments de musique. Excellent bois de feu.

LIERRE

Tapissant le sol de la forêt comme une moquette vert foncé brillante ou grimpant aux arbres, les feuilles coriaces du lierre présentent deux formes : triangulaires à lobes sur les rameaux à crampons ; entières et ovales sur les rameaux à fleur qui se détachent du tronc. Le lierre ne nuit pas à l’arbre qui le porte et son élimination inutile fait perdre à la faune un abri et une source de nourriture précieuse.

NOISETIER

Buisson à nombreuses tiges droites puis retombantes, le noisetier est un de nos buissons les plus communs. Dès janvier ses chatons jaunâtres pendants et sa production importante de pollen précèdent l’éclosion des feuilles alternes dentées et finement velues. Les noisetiers étaient autrefois coupés à ras tous les sept ans pour en tirer des fagots de bois de feu, tous les dix ans pour les échalas.

FAUVETTE A TETE NOIRE

Revenant de sa migration hivernale au printemps, la fauvette chasse les mouches, chenilles et autres insectes dans les buissons des lisières et des sous-bois. En automne elle se nourrit des fruits mûrs.

Le mâle attire la femelle sur son territoire et fait claquer ses ailes au cours de la parade nuptiale. C'est elle qui construit un nid très fin et léger délicatement accroché dans les fourrés.

Ses cris sont courts et secs, son chant un peu nasillard mais assez mélodieux.

MESANGE CHARBONNIERE

Facilement reconnaissable à son torse jaune séparé par une traînée de noir descendant de la tête vers les pattes, la mésange charbonnière est la plus grande des mésanges. Cette acrobate en cagoule noire chasse invertébrés et insectes accrochés sous les branchages. A coups de cris perçants et d’un chant sonore, varié et rythmé, que l’on peut entendre dès Noël, le mâle délimite en permanence son territoire.

ROITELET HUPPE

Prenez une pièce d’un franc et de cinq centimes dans votre main : voilà le poids d’un roitelet. Avec ses cinq à six grammes, c’est le plus petit de nos oiseaux. S’il est inquiet, ou durant sa parade nuptiale, il dresse sa petite houppe qui lui vaut son nom. Ne migrant pas, les hivers froids peuvent décimer jusqu’à 80 % de sa population mais il se rattrape rapidement grâce à deux couvées annuelles, chacune de 9 à 12 œufs. Son chant est très aigu et peu audible tant sa fréquence est élevée.

COUCOU GRIS

Lorsqu’il chante, le coucou ne cesse de répéter son propre nom : un « kukoo ». Migrateur au long cours, le coucou arrive au printemps. La femelle repère d’autres espèces entrain de couver et remplace un de leurs œufs par le sien. Les parents adoptifs malgré eux couvent l’œuf de coucou dont le poussin, une fois éclos, poussera hors du nid les œufs restants et autres oisillons. Souvent plus petits que l’intrus, les parents vont nourrir et élever le coucou.

POUILLOT VELOCE

Petit oiseau, le pouillot volette inlassablement de branche en branche, chassant insectes et araignées. La femelle construit seule son nid rond et fermé dans les branchages ou au sol, où elle pond et couve six à sept oeufs. Le mâle l’aide ensuite à nourrir les petits, au nid et au sol. De retour de sa migration dès fin février, le mâle se perche sur les plus hautes branches pour faire entendre son chant vif et volubile. Ses notes hachées « tsip-tseup-tsiptseup » lui ont valu le surnom de "compteur d’écus".

GRIVE MUSICIENNE

Bel oiseau forestier, la grive avec son plumage brun passe inaperçue sur le sol forestier où elle chasse en courant et en sautillant. Grande amatrice d’escargots, elle fait éclater leur coquille contre les pierres. Convoitant avec le rossignol le titre de meilleur musicien de la forêt, le mâle lance du haut de son perchoir, souvent le sommet d’un arbre, son chant à la cantonade bien avant l’aube.

PIC VERT

Avec sa belle livrée verte virant au jaune et son béret rouge, on reconnaît le pic-vert dans les vergers avec des vieux arbres, les bois clairs et les lisières en bordure de champ qui lui sont indispensables comme terrains de chasse. Ses ongles solides lui permettent de grimper aux troncs tout en prenant appui sur sa queue. Mais contrairement aux autres pics, il se nourrit principalement à terre. Grâce à sa langue allongée dont l’extrémité est munie de crochets minuscules, il peut piller les fourmilières. Son ricanement sonore est caractéristique.