FAUVETTE A TETE NOIRE

Revenant de sa migration hivernale au printemps, la fauvette chasse les mouches, chenilles et autres insectes dans les buissons des lisières et des sous-bois. En automne elle se nourrit des fruits mûrs.

Le mâle attire la femelle sur son territoire et fait claquer ses ailes au cours de la parade nuptiale. C'est elle qui construit un nid très fin et léger délicatement accroché dans les fourrés.

Ses cris sont courts et secs, son chant un peu nasillard mais assez mélodieux.

MESANGE CHARBONNIERE

Facilement reconnaissable à son torse jaune séparé par une traînée de noir descendant de la tête vers les pattes, la mésange charbonnière est la plus grande des mésanges. Cette acrobate en cagoule noire chasse invertébrés et insectes accrochés sous les branchages. A coups de cris perçants et d’un chant sonore, varié et rythmé, que l’on peut entendre dès Noël, le mâle délimite en permanence son territoire.

ROITELET HUPPE

Prenez une pièce d’un franc et de cinq centimes dans votre main : voilà le poids d’un roitelet. Avec ses cinq à six grammes, c’est le plus petit de nos oiseaux. S’il est inquiet, ou durant sa parade nuptiale, il dresse sa petite houppe qui lui vaut son nom. Ne migrant pas, les hivers froids peuvent décimer jusqu’à 80 % de sa population mais il se rattrape rapidement grâce à deux couvées annuelles, chacune de 9 à 12 œufs. Son chant est très aigu et peu audible tant sa fréquence est élevée.

COUCOU GRIS

Lorsqu’il chante, le coucou ne cesse de répéter son propre nom : un « kukoo ». Migrateur au long cours, le coucou arrive au printemps. La femelle repère d’autres espèces entrain de couver et remplace un de leurs œufs par le sien. Les parents adoptifs malgré eux couvent l’œuf de coucou dont le poussin, une fois éclos, poussera hors du nid les œufs restants et autres oisillons. Souvent plus petits que l’intrus, les parents vont nourrir et élever le coucou.

POUILLOT VELOCE

Petit oiseau, le pouillot volette inlassablement de branche en branche, chassant insectes et araignées. La femelle construit seule son nid rond et fermé dans les branchages ou au sol, où elle pond et couve six à sept oeufs. Le mâle l’aide ensuite à nourrir les petits, au nid et au sol. De retour de sa migration dès fin février, le mâle se perche sur les plus hautes branches pour faire entendre son chant vif et volubile. Ses notes hachées « tsip-tseup-tsiptseup » lui ont valu le surnom de "compteur d’écus".

GRIVE MUSICIENNE

Bel oiseau forestier, la grive avec son plumage brun passe inaperçue sur le sol forestier où elle chasse en courant et en sautillant. Grande amatrice d’escargots, elle fait éclater leur coquille contre les pierres. Convoitant avec le rossignol le titre de meilleur musicien de la forêt, le mâle lance du haut de son perchoir, souvent le sommet d’un arbre, son chant à la cantonade bien avant l’aube.

PIC VERT

Avec sa belle livrée verte virant au jaune et son béret rouge, on reconnaît le pic-vert dans les vergers avec des vieux arbres, les bois clairs et les lisières en bordure de champ qui lui sont indispensables comme terrains de chasse. Ses ongles solides lui permettent de grimper aux troncs tout en prenant appui sur sa queue. Mais contrairement aux autres pics, il se nourrit principalement à terre. Grâce à sa langue allongée dont l’extrémité est munie de crochets minuscules, il peut piller les fourmilières. Son ricanement sonore est caractéristique.

BOUVREUIL

C’est surtout en hiver qu’on aura la chance d’apercevoir la silhouette du bouvreuil. A peine plus « dodu » qu’un moineau, il est reconnaissable à la couleur noire de sa calotte et au rouge « pivoine » de son ventre. Son gros bec puissant lui permet de se nourrir de fruits à noyaux et de bourgeons riches en protéines pour passer l’hiver sans migrer vers le sud. Son chant mélancolique, fait de gazouillis grinçants, est aussi discret que son comportement.

SITELLE TORCHEPOT

Contrairement aux pics qui utilisent leur queue comme appui, la sittelle torchepot se sert de ses longues griffes pour se déplacer et s’accrocher de travers contre les troncs. Son plumage bleu gris dessus, rose brun dessous, est marqué d’une bande noire prolongeant le bec et les yeux comme un masque. Elle squatte les anciennes cavités de pics dont elle réduit l’entrée avec un mortier de boue séchée.

PIC EPEICHE

Lorsqu’il ne chasse pas les insectes du bois et leurs larves en fouillant et en piquant troncs, branches et souches, le pic épeiche coince ses pommes de pin et noisettes dans ce que l’on nomme des «forges». Les crevasses de l’écorce lui servent d’étau pour marteler sur les coquilles et en extraire les graines.

A l'oeuvre tout en haut des grands pins sylvestres, il faut des jumelles pour distinguer son plumage bariolé. Mais on pensera immédiatement à lui en entendant de loin son tambourinage avec lequel il marque son territoire. Ses cris aigus, vigoureux et détachés résonnent toute l'année.