Catégorie : Postes

MISSION ET DEVINETTE

1 QUELLE ÉTAIT LA HAUTEUR DE L’ARBRE RENVERSÉ ? COMPTEZ VOS PAS SUR LE TRONC.

2 DE COMBIEN DE LITRES D’EAU UN ARBRE ADULTE A-T-IL BESOIN UN JOUR D’ÉTÉ ?

RÉPONSES

1 Tronc 32 m + la cime qui s’est cassée, environ 4 m.

2 Un jour d’été, les racines d’un grand arbre pompent plus de 100 litres d’eau dans le sol.

1 QUELLE ÉTAIT LA HAUTEUR DE L’ARBRE RENVERSÉ ? COMPTEZ VOS PAS SUR LE TRONC.

2 DE COMBIEN DE LITRES D’EAU UN ARBRE ADULTE A-T-IL BESOIN UN JOUR D’ÉTÉ ?

RÉPONSES

1 Tronc 32 m + la cime qui s’est cassée, environ 4 m.

2 Un jour d’été, les racines d’un grand arbre pompent plus de 100 litres d’eau dans le sol.

Si notre système sanguin irrigue notre corps dans toute sa profondeur, le système de canalisation de la sève de l'arbre reste en surface, dans les premières couches d'écorce et de bois entourant le cambium.

L'eau et les substances nutritives du sol, aspirées par les racines, remontent par le bois (sève brute). Arrivée aux feuilles, elle est transformée par la photosynthèse et redescend par l'écorce (sève élaborée) pour nourrir l'arbre.

L'eau est soutirée au sol par les poils des racines avec l'aide de champignons microscopiques.

Jusqu’à 10 mètres de hauteur, la transpiration des feuilles crée un vide qui aspire l'eau par les cellules de bois mises bout à bout comme des tuyaux de canalisation. Plus haut jusqu’au sommet de l’arbre, l'eau remonte aussi par capillarité.

Au Canada, la sève brute des érables est récoltée à la fin de l'hiver lorsque les racines sont déjà actives et que les bourgeons n'ont pas encore débourrés. Une entaille dans l'écorce permet de récolter le jus comportant 2 % de sucre provenant des racines. En cuisant 35 à 40 litres de sève, on obtient, après évaporation de l'eau, 1 litre de sirop d'érable.

POURQUOI L’ÉPICÉA S’EST-IL RENVERSÉ ?

RÉPONSE

Parfois, même l’arbre au tronc le plus solide et aux racines les mieux ancrées ne peut rien contre la force du vent ou le poids de la neige.

L'épicéa a des racines traçantes qui forment un grand plateau (A). Le sapin et le chêne forment un pivot qui prolonge le tronc, même dans des sols peu perméables ou compacts (B). Le hêtre et l'érable ont des racines en forme de coeur, un mélange des deux systèmes (C).

Les racines ancrent et soutiennent l'arbre

Généralement, la forme des racines est plate et superficielle. Si le sol est bien aéré et meuble, les racines peuvent descendre jusqu'à 2 mètres de profondeur. Généralement, elles restent à 60 cm. Imaginez leur force et leur résistance pour soutenir un arbre de 35 mètres de haut et pesant une dizaine de tonnes lorsque le vent fait danser les cimes.

Parfois, même l'arbre au tronc le plus solide et aux racines les mieux ancrées ne peut rien contre la force du vent ou le poids de la neige.

Si l'arbre est solidement enraciné dans un sol sec, son tronc casse là où il est le plus fragile (A).

Si le sol est détrempé, l'arbre peut basculer avec ses racines (B). 

JEUX EN CERCLE À CHOIX

1 HISTOIRES À POURSUIVRE (RENARD RENCONTRE LIÈVRE, VIEIL ARBRE RENCONTRE BÛCHERON …).

 2 TÉLÉPHONE DES BOIS (PHRASE SUR LA FORÊT TRANSMISE DE BOUCHE À OREILLE).

 3 DEVINETTES FORESTIÈRES.

HISTOIRES AUTOUR D’UN FEU

Bien à l’abri au creux d’un nid au milieu de la forêt, on se sent à l’aise et protégé.

Assis en cercle, autour d’un feu s’il fait froid, c’est le meilleur endroit au monde !

L'intelligence se développe autour du foyer

C'est grâce à la forêt et aux arbres que l'homme a pu apprendre à faire un feu pour se réchauffer tout au long de l'hiver, à maintenir les animaux dangereux à distance et à cuire des aliments. C'est autour des feux que les hommes préhistoriques ont pu se reposer, se laisser aller et construire leur imaginaire en inventant des explications sur les phénomènes naturels. Le savoir acquis par leurs ancêtres se transmettait de génération en génération.

Jeux à faire en cercle

Le téléphone des bois, version forestière du téléphone arabe

Le courant passe

La bague d’or

Jacques a dit

Oiseau vole

Imitations

Charades

Devinettes forestières (exemples à développer ...)

Chaînes de mots

Histoire à poursuivre

Pierre appelle Paul

Quels bruits entendez-vous ? Cris d’oiseaux à identifier

…

MINI-SPECTACLES AU CHOIX

1 MIMEZ UN ANIMAL DE LA FORÊT ET FAITES-LE DEVINER AU RESTE DE LA CLASSE.

2 JOUEZ UN CONTE QUI SE PASSE DANS LA FORÊT. 

3 IMPROVISEZ LA RENCONTRE ENTRE DEUX ANIMAUX DE LA FORÊT.

APPRIVOISER LA NATURE EN LA JOUANT

Jouer, représenter, faire semblant, devenir un autre, voilà un besoin qui nous habite tous. Dès l’invention du langage, les contes et les histoires ont permis à l’homme d’émettre des hypothèses sur les phénomènes naturels, de dompter ses peurs et de transmettre son savoir.

Propositions de sketches

Improvisez des rencontres ou jouez les contes se passant en forêt. 

 

 Rencontres en forêt :

- Le renard rencontre le blaireau

- L'arbre rencontre le forestier

Jouer les contes :

- Le corbeau et le renard

- Le chaperon rouge

- Hanzel et Gretel

- Blanche neige

- Boucle d'or

 

MISSIONS

1 PARTEZ À LA RECHERCHE DE BRANCHES, PÉTALES, FEUILLES, BRINDILLES, ETC.

2 CRÉEZ VOTRE OEUVRE D’ART.

ATTENTION : ON N’ARRACHE RIEN DE VIVANT !

IDÉES

Décorez le tronc d’un arbre avec des feuilles mortes mouillées – faites des tapis de brindilles sur le sol en formant des silhouettes, des vagues, des cercles.

Embellir et représenter : un besoin profondément humain

Le besoin d’embellir est tout aussi préhistorique que de construire un abri-cabane, de dessiner et de représenter. Que ce soit en traçant des silhouettes avec un bâton dans le sable ou en dessinant au charbon de bois dans les grottes préhistoriques.

 

DEVINETTE

 ASSOCIEZ L’ÉLÉMENT EN BOIS AVEC LES OUTILS QUI ONT PERMIS DE LES FAÇONNER (EXEMPLE : A - 1 ET 2).

RÉPONSES

A tronc naturel : 1 (tronçonneuse) + 2 (hache et coin)

B poutre massive: 1 + 2 + 3 (scie à cadre) + 5 (ciseau et maillet)

C poutre lamellé-collé: 1 + 2 + 3 + 4 (serre-joints et colle) + 5

D tronc de démonstration: 1 + 2 + 3 

L'homme préhistorique abattait des petits troncs avec sa hache en pierre. L'invention de la hache en fer permit d'abattre des arbres de gros diamètre, tailler des plats et des encoches pour empiler le bois (construction en madriers). La hache resta jusqu'au milieu du XIX siècle le seul moyen d'abattage. Aujourd'hui encore, elle reste toujours à portée de main du forestier-bûcheron.

La scie fut longtemps interdite en forêt car elle permettait d'abattre sans bruit (vol de bois).

La scie de long (scie à cadre) permettait de débiter efficacement des planches à la main.

Dans les scieries,  grâce à l'énergie hydraulique, la scie à cadre comportant une à plusieurs lames permit de débiter un tronc en plusieurs poutres et planches en un ou deux passages. Cela produisant un minimum de perte de ce matériau de construction précieux qu'est le bois.

La chaîne dentée de la tronçonneuse à moteur permit de mécaniser l'abattage. Là où deux hommes étaient nécessaires pour les va-et-vient de la scie d'abattage, un seul pu venir à bout d'arbres de tous diamètres dès les années 1960. Depuis 2000, le tracteur tout terrain muni d'un bras hydraulique et d'une tête d'abattage remplace progressivement le bûcheron et sa tronçonneuse.

MISSION

UTILISEZ LES TAS DE BRANCHES ET DE TRONCS À DISPOSITION.

ATTENTION : NE BLESSEZ EN AUCUNE MANIÈRE LES ARBRES VIVANTS (PAS DE CLOUS, CANIF, SCIE, HACHETTE…).

FORÊT ET INSTINCT DE CABANE

Avec de simples branches et troncs appuyés contre un arbre, l’homme de la Préhistoire créa de ses mains nues grâce à son intelligence naissante son premier abri.

Construire sa cabane en forêt, c’est reprendre ce geste ancestral qui nous habite toujours, même après des millénaires d’évolution.

L’arbre à la base de l'architecture

C'est l'arbre qui a fourni les premiers piquets de tentes de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs. Puis, les charpentiers ont imité ces embranchements pour donner une ossature aux maisons et aux bateaux.

 

DEVINETTE

LA BUTTE QUI SE DRESSE AU MILIEU DE LA FORÊT N’EST PAS D’ORIGINE NATURELLE.

POURQUOI, COMMENT ET QUAND A-T-ELLE ÉTÉ FAITE ?

RÉPONSE

C’est un « tumulus» qui recouvre probablement la tombe d’un prince qui régnait sur la région il y a plus de 2'600 ans. Comme il n’a pas encore été fouillé par les archéologues, ce tumulus garde encore son secret. 

Seule butte qui émerge au sein du bois de Moncor, ce monticule parfaitement circulaire de 80 mètres de diamètre pour une dizaine de mètres de hauteur intriguait depuis longtemps les érudits locaux. Un sondage réalisé en 1983 par le Service archéologique de l’Etat de Fribourg ainsi que la présence d’un fossé annulaire identifié seulement récemment ont définitivement permis de conclure qu’il était de nature artificielle. Il a donc bien été construit par l’homme.

L’hypothèse d’un tertre funéraire érigé à l’âge du Fer, plus précisément six siècles avant J.-C., pour un personnage important de l’époque, est actuellement la plus probable. La proximité de l’habitat dit « princier » de Châtillon-sur-Glâne et l’existence d’autres tumulus dans le secteur tendent d’ailleurs à la confirmer.

Seule une fouille intégrale de cette butte, qui garde encore une grande partie de ses secrets, permettrait définitivement de trancher.

JEU

1 COMME DES FOURMIS, PARCOUREZ LES TRONCS SANS METTRE PATTE PAR TERRE. 

2 SI VOUS ÊTES EN GROUPES, UNE MOITIÉ COMMENCE À CHAQUE EXTRÉMITÉ. AU MOMENT DE CROISER, TENEZ-VOUS L’UN À L’AUTRE POUR NE PAS TOMBER. 

3 LA PROCHAINE FOURMI NE PEUT PARTIR QUE LORSQUE SON ÉQUIPIÈRE EST ARRIVÉE À L’AUTRE BOUT.

ATTENTION

Celui qui met un pied par terre doit recommencer au début du parcours.

Les hercules de la forêt

Les fourmis sont capables de porter et de tirer des brindilles qui pèsent plus de soixante fois leur poids. Elles maintiennent ce qu’elles transportent dans leurs mandibules.

 Lorsqu'on les dérange, les fourmis s'agitent dans tous les sens et projettent de l'acide formique. Tenez votre main à 1 cm d'une fourmilière, comptez jusqu'à 15 puis sentez votre paume.

Contrairement aux autres espèces de fourmis, la fourmi des bois n'a pas d'aiguillon mais elle peut pincer à l'aide de ses mandibules. Elle asperge ensuite l'endroit qu'elle vient de mordre de son acide formique, intensifiant ainsi la sensation de douleur.